lundi 19 juin 2017

" Conscience collective : somme des inconsciences individuelles."


Une cinquième République en pleine déliquescence
Qui a berné son peuple, sacrifié son honneur,
Au profit de banquiers alchimistes de fortune,
Capables d'exterminer, pour vivre dans l'opulence...
Les peuples européens, prisonniers de leur peur,
Sans vergogne, ils diffusent des propos d'infortune.
Tous ces gouvernements et ces parlementaires
Ils ont vendu leur âme pour conserver leurs droits.
Cette monnaie unique est vouée à l'arbitraire
D'agences de notations et de zones de non-droits.
Elles ne sont qu'au service de gros spéculateurs
Des marchés financiers qui jouent avec l'euro.
Leurs paradis fiscaux, une source de corruption
Où l'argent coule à flots pour acheter du bonheur
A des hauts fonctionnaires, des élus socialo-
Démocrates de droite, c'est de la perversion !.
Alain Février, lundi 19 juin 2017


Georges Elgozy était un économiste français du siècle dernier. Bien qu'il exerça pendant longtemps la fonction d'inspecteur général de l'économie nationale, il ne portait pas dans son cœur la caste des élites de l'E.N.A. On lui doit quelques citations puisées dans l'Esprit des mots :

" L'égalitarisme : rêve du pauvre, cauchemar du riche "

" Conscience collective : somme des inconsciences individuelles."

" Les gouvernants gouvernent l'Etat ; les technocrates, les gouvernants ; et la vanité les gouverne tous."


L'HISTOIRE DE DEXIA

" En 1987, il s'agissait d'une obscure petite division de la Caisse des Dépôts et Consignations, finançant les collectivités locales. Elle s'en émancipa pour devenir le crédit local de France, coté en Bourse et privatisé. En 1996, eut lieu un mariage avec le voisin belge du même métier, l'union recevant un nouveau nom : DEXIA. L'objectif était de devenir un leader mondial dans le financement des collectivités locales. L'inconvénient de ce métier est la faiblesse des marges. Au lieu de chercher à améliorer le coeur du métier, les dirigeants partirent à l'aventure.

Ce fut, tout d'abord, la « transformation » ce qui est un péché capital dans le domaine financier. Ils empruntèrent à court terme pour pas très cher et prêtèrent à long terme pour plus cher ; une mécanique infernale était lancée. Comme cela rapportait beaucoup d'argent, les mêmes dirigeants se lancèrent dans une boulimie d'acquisition d'entreprises, d'activités, ou même de portefeuilles : Espagne, Italie, Japon, États-Unis étaient leurs terrains de chasse. Tout baignait, mais ce n'était qu'une apparence. En 2008, brusquement, DEXIA eût besoin de 260 milliards d'euros, la banque n'ayant que quatre jours de liquidités devant elle. Les États belges, français et luxembourgeois furent appelés au secours. Chemin faisant, l'action a perdu 94 % de sa valeur. Pendant cette course folle, DEXIA a poussé les collectivités territoriales à s'endetter pour réaliser des projets des élus en les chargeant d'emprunts toxiques : la révolte gronde chez des responsables locaux découvrant la ruine par des contrats insensés et se tournant vers l'Etat pour compenser. Constatons que des palais pour des collectivités ont été bâtis avec des emprunts toxiques !

Nous savons tous que par le poids insupportable de leur organisation et du train de vie de leurs dirigeants, ces collectivités génèrent une partie appréciable de l'ouragan fiscal écrasant l'économie. DEXIA a ajouté au malheur en poussant à des investissements inutiles au gré des caprices des élus.

NE PAS RECOMMENCER

Avant la découverte de la catastrophe, les avertissements n'ont pas manqué ; les responsabilités sont innombrables : luxe et nombre des administrateurs, représentants des collectivités, Caisse des Dépôts et Consignations, ministères. Les barbichettes se sont tenues les unes avec les autres.
DEXIA nous renvoie comme dans un miroir les défauts de l'économie administrée : gâchis des interventions publiques dans le domaine économique, irresponsabilité générale, folie des grandeurs, légèreté dans le choix des investissements, course absurde vers l'étranger lointain et dangereux.
Il ne faut surtout pas recommencer ; or c'est ce que fait le pouvoir provisoirement en place. Il vient de créer la banque publique d'investissement ou BPI qui double plusieurs organismes déjà existants et les élus salivent à l'avance. Un nouveau futur scandale s'annonce."
MICHEL de PONCINS



Le bitume, les pavés, L'écho des députés, l'aventure commence avec cette Assemblée !

2 commentaires:

  1. Sur Facebook en macronnie, pour la troisième fois, mon droit de m'exprimer n'est plus autorisé. « Le droit de massacrer, lui est autorisé » !. Se connecter en tant que Alain Février, Compte désactivé.
    Votre compte a été désactivé. Twitter @fiatlux Alain Février bloqué le lendemain du 1er tour de la présidentielle. Voir GOOGLE blogspot :« le temps s'arrête pour celui qui admire »

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  2. Quand Thierry BRETON donne des conseils au président Emmanuel MACRON, faut-il en rire ou en pleurer ?. Cet ex ministre de l'Economie sous le gouvernement Raffarin, cumulard de chachetons de C.A.., Présidents, administrateurs... AXA, Bouygues, Orange, Rhodia, Schneider, DEXIA, PDG de BULL, THOMSON, France TELECOM, etc... !!!.

    SOS : Un petit prof d'informatique et de maths, serait-il devenu un globe-trotteur d'entreprises en difficultés, un polyvalent de l'économie dégagiste, spécialiste de faillites financières ?.

    Bon vent, monsieur le Président...

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